L’enfance par la photographie : Helen Levitt

Rappel du cours précédent sur la peinture :

Chez les peintres impressionnistes français, on a deux représentations majeures de l’enfance : d’un côté, l’enfance aisée, qui joue dans les parcs ou les jardins (= une nature domestiquée) ; de l’autre : les enfants qui jouent dans la rue.

Cf. tableaux de Félix Valloton, « Le ballon » et de Pierre Bonnard, « Rue sous la neige. Jeux d’enfants »

« les beaux quartiers » : les quartiers où vivent les personnes aisées/ favorisées

la ville/ la mégalopole (adjectif : urbain)

la périphérie/ les faubourgs/ la banlieue

Lecture des textes sur le jeu :

jeux de plateau : jeux avec lesquels on joue avec un support (un plateau, des pions, des dés…)

jeux de rôle : jeux dans lequel chacun joue le rôle d’un personnage avec des caractéristiques spécifiques, une histoire, une quête, etc.

quête = recherche

jouer à cache-cache : jouer à se cacher puis à se chercher

imaginaire/ science-fiction : la science-fiction est un pan (= une partie) de la littérature, basée sur l’invention de mondes, de sociétés ou civilisations imaginaires, éventuellement situés dans le futur (anticipation)

histoire, narration

Donald Winnicott (psychanalyste) : théorie du jeu

différence entre « play » et « game » : jouer à la balle ou au ballon (sans règles) / jouer au football (avec des règles)

jeu gratuit, libre/ jeu réglé, encadré par des règles

autre concept de Winnicott : « la mère suffisamment bonne »

petit point (rapide et schématique) sur la psychanalyse :

Freud, « le père de la psychanalyse ». Invention du concept d’inconscient et des techniques d’interprétation des rêves

Jung : explore la dimension collective de l’inconscient, les images communes/ les archétypes

Photographies d’Helen Levitt : à voir ici sur la page de la galerie qui la représente

Helen Levitt (1913-2009) : a beaucoup travaillé dans les rues de New York, où elle a essentiellement photographié les jeux des enfants dans la rue. Considérée comme une pionnière de la « street photography », elle a aussi prêté une grande attention aux écrits, dessins et autres « graffitis » tracés à la craie sur les sols et murs de la ville.

magie

masques

déguisement

sérieux

effrayant = qui fait peur

candeur/ candide

innocence

prestance/ élégance

matériaux : coton, tissu, papier

hauteur

chorégraphie

danse

théâtre

avant-gardes

craie

gribouillis

graffitis

De l’autre côté du miroir : texte qui fait suite à Alice au pays des merveilles

les fenêtres

l’ennui

En contre-point, images de la photographe Alessandra Sanguinetti qui a travaillé autour de deux cousines, filles de fermiers, en Argentine près de Buenos Aires, de leurs jeux et de leur imaginaire, ainsi qu’autour du passage de l’enfance à l’adolescence.

 

 

 

 

 

 

Différence entre une photographie posée/ mise en scène et une photographie plus spontanée

Limites entre la photographie documentaire/ la photographie plasticienne

Photographie d’Helen Levitt : travail formel, construit, mais pas de mise en scène ou d’intervention de la part de la photographe

obsession/ obsessionnel = le fait d’être préoccupé/ focalisé par quelque chose en permanence

le temps, l’instant, éphémère = qui ne dure pas

louche = bizarre (à propos de Walker Evans qui était accompagné par Helen Levitt pour prendre des photos dans le métro de New York)

Sur quels termes va-t-on pouvoir écrire à partir de ces images ?

  • la relation mère/ enfant ; la mère suffisamment bonne
  • le point de vue de l’adulte/ de l’enfant
  • effrayant/ la peur
  • les règles/ la liberté
  • le mouvement, le geste, l’instant
  • les costumes, le déguisement
  • la prestance, l’élégance
  • une autre dimension/ un monde parallèle
  • basculer/ bascule/ basculement : passer « de l’autre côté » de quelque chose

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