L’enfance par les contes : Alice au pays des merveilles

A propos du film de Philippe Grandrieux Sombre : figure de Guignol : spectacle de marionnettes très codifié, avec des personnages récurrents (= ce sont toujours les mêmes qui reviennent).

Infans ( latin) : celui qui ne parle pas.

Traits traditionnellement associés à l’enfance : la candeur (conte philosophique de Voltaire intitulé Candide) ; l’innocence ; la naïveté. Mais une autre vision ou image de l’enfance peut se dégager, plus sombre, cruelle, violente.

Cruauté : de cruor ( latin) : sang

Fin de Peter Pan : « tant que les enfants resteront gais, innocents et sans cœur »

Textes :

Défense du secret, Anne Dufourmantelle

Alice au pays des merveilles, Lewis Caroll

En anglais, Alice in Wonderland : l’anglais « wonder » renvoie à l’étonnement, à la capacité qu’on les enfants de s’étonner / le merveilleux : qui renvoie à l’imagination ou au domaine de l’imaginaire (mais aussi employé comme un adjectif au sens de beau, formidable, exemple : « un enfant merveilleux »)

Texte empli de symboles sur ce que c’est que grandir, la sortie de l’enfance et l’adolescence.

Dialogue entre Alice et la chenille qui commence et se termine par la même question : « Qui êtes-vous ? »

Anne Dufourmantelle relit ce texte sur l’identité à la lumière d’une certaine définition du désir et de l’amour comme métamorphose, nouvelle définition de soi par soi.

Vocabulaire du texte d’Anne Dufourmantelle :

Rêverie : rêve qu’on peut avoir à l’état d’éveil (association livre d’idées, d’images)

Métamorphose : changement d’état ou de forme, transformation

« Périple magique » : voyage

Un éloge / faire l’éloge de quelque chose : montrer les qualités, défendre quelque chose

Initiation / initiatique / s’initier ou être initié à quelque chose par quelqu’un : apprendre les règles, entrer dans un domaine qui nous était jusque là inconnu ou caché

L’adolescence comme sortie hors de l’enfance :  la figure du basculement, de la chute (Alice tombe dans le trou du terrier du lapin)

On passe de l’innocence au savoir : image du jardin d’ Eden  et de la sortie du paradis

L’étymologie : la science qui nous explique l’origine des mots .

Dépasser : aller au-delà de quelque chose, plus loin

S’ éveiller / se réveiller : sortir du sommeil (« s’éveiller » peut s’utiliser de manière métaphorique. ex : « s’éveiller à l’art » : s’initier à l’art, apprendre à connaître les codes, les œuvres)

Franchir : traverser, avancer (franchir des limites, des étapes…)

Absurde : qui n’a pas de sens, qui n’est pas logique

Mépriser= regarder quelqu’ un de haut / le déconsidérer ou le dévaloriser

Des repères : des points fixes, stables

Consentir à quelque chose ( langage littéraire / très soutenu à l’ oral )/ ce qu’il faut accepter . Embrouiller / rendre moins clair /

être embrouillé, avoir l’esprit embrouillé : ne plus rien comprendre

dévoiler : lever un voile, montrer quelque chose qui était caché, révéler un secret

le dévoilement

Fugace = bref

Chrysalide : étape intermédiaire entre la chenille et le papillon

Lettre à un jeune poète de Rainer Maria Rilke : sur la vocation artistique ou littéraire, la nécessité de l’acte créateur

Quels mots liés à l’enfance peut-on essayer de définir à partir de ce texte ?

La subjectivité / le soi / l’identité

Chrysalide

Consentir (accepter avec difficulté, dans la douleur)

Adolescence

Grandir

> métamorphose

Rêverie

Périple magique

Changement

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