Le corps chez Beckett : Le Dépeupleur/ Oh les beaux jours

1) Correction des examens oraux :

Extrait d’Alice au pays des merveilles : dans le dialogue d’Alice et de la chenille, il fallait repérer le principe de la répétition et le registre de l’absurde dans le texte.

Dire que quelque chose est absurde, c’est dire qu’il n’a pas de sens. Le dialogue est « sans queue ni tête ».

Les thème abordés : l’identité/ la subjectivité.

L’identité : « décliner son identité » = dire qui on est/comment on s’appelle. Éventuellement : montrer ses papiers d’identité à quelqu’un. Dans cette expression, décliner s’emploie au sens de « donner, dévoiler ». Mais dans d’autres contextes, on trouve deux autres emplois du verbe : 1) Décliner : refuser. Exemple : « J’ai décliné son invitation à dîner » ; 2) se dit aussi au sens de « aller de moins en moins bien », perdre des forces. Exemple : le déclin d’une personne ; historiquement : le déclin d’un Empire.

Subjectivité : fait d’être un sujet, de pouvoir dire « je ». A la fois fonction grammaticale, dans une phrase, et position d’observation. Le contraire : l’objectivité, plus ou moins synonyme d’une position d’extériorité par rapport à un objet. Exemple : l’attitude scientifique se caractérise par une objectivité à l’égard de l’objet étudié.

En études de textes littéraires, on distingue différents registres. Exemples : registres ironique/tragique/comique. Il faut savoir repérer dans le texte les différents signes, les indices, les procédés qui indiquent dans quel registre on est (et qui engage certains effets spécifiques chez le lecteur).

2) L’absurde

L’absurde est à la fois une catégorie de registre et un genre littéraire à part entière. On parle de « littérature de l’absurde » ou de « théâtre de l’absurde« , pour certains textes publiés en France après la Seconde Guerre Mondiale, dans les années 1950-60. Exemple le plus connu : L’Étranger d’Albert Camus (1967). Mais le théâtre, surtout, regorge de pièces mettant en scène cette absence de signification : c’est le cas des pièces d’Eugène Ionesco (Rhinocéros, La Cantatrice chauve…). Cette dernière pièce est une parodie de drame bourgeois où, derrière des dialogues en apparence insignifiants et des jeux de langage, se cache en réalité une violence et une tonalité grinçantes.

On retrouve certains motifs communs aux textes de cette littérature/de ce théâtre de l’absurde (ex : absence de motivations des personnages ; absence de péripéties), mais c’est aussi une certaine tonalité qui les rapproche (neutralité, absence de style : « écriture blanche »)

péripéties = événements, actions ou aventures qui structurent une pièce ou un texte (ex : texte épique)

3) Samuel Beckett : Le Dépeupleur

Les textes de Samuel Beckett appartiennent plus ou moins à cette catégorie de l’absurde.

Avoir quelque chose sur le bout de la langue : chercher un mot, alors qu’on se sent proche de le trouver

Donner sa langue au chat :

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