Contexte et renversement, l’Arte Povera

(extrait du dossier documentaire du Jeu de Paume : https://jeudepaume.org/mediateque/dossier-documentaire-renverser-ses-yeux/ )

« La séquence qui ouvre La Dolce Vita de Federico Fellini constitue la plus brillante interrogation par le cinéma de la modernité italienne de l’après-guerre, avec ses contradictions, ses espoirs, ses oublis et ses réminiscences. L’époque du néoréalisme est finie, les gestes ont perdu leur veine dramatique et cherchent un nouvel élan. Les années qui s’annoncent vont voir émerger une nouvelle génération d’artistes, une ivresse, une fièvre qui rompt avec l’art informel, son esthétique et son idéologie, au profit d’une vision qui va ouvrir une brèche et permettre l’émergence magmatique d’une nouvelle ère. »

Giuliano Sergio, « Renverser l’image. Avant-garde en Italie et médias », in Renverser ses yeux. Autour de l’arte povera
1960-1975 : photographie, film, vidéo, Paris, Jeu de Paume / LE BAL / Atelier EXB / Milan, Triennale Milano, 2022, p. 329.
→ Federico Fellini, La Dolce Vita, 1960 (https://bit.ly/2n2b7O8)

• Dans quelle mesure la séquence d’ouverture de ce film donne-t-elle à voir ce qu’est l’Italie du « miracle économique » ?

• Quel sentiment ou quelle sensation peut-elle créer chez le spectateur ?

• Que signifie le titre du film ? Quelle forme de société est ainsi décrite ?

  Consulter les pages consacrées à l’Italie de la dolce vita sur ce site :

  → https://bit.ly/3Sc517C

• Quelles sont les principales transformations sociales et politiques provoquées par le fascismeen Italie ?

• Après la Seconde Guerre mondiale, qu’appelle-t-on « miracle économique italien » ?

• Quelles sont les modifications du mode de vie des Italiens dans ces années-là ?

• Comment nomme-t-on le type de société qui se développe en Europe occidentale dans les années d’après-guerre ?

• Quelles sont les revendications des étudiants qui manifestent au cours des années 1967 et 1968 dans les grandes villes européennes ?

→ Luciano Fabro, Italia d’oro [Italie d’or], 1971 (https://bit.ly/3UOcj3h) 

→ Piero Manzoni, Socle du monde, 1961 (https://bit.ly/3xOGMEu)

→ Piero Manzoni, Base magica – Scultura vivente [Base magique – Sculpture vivante],
1961 (https://bit.ly/3dCWkUK)

• Chercher le sens du verbe « renverser ». En quoi peut-on dire que ces œuvres « renversent » à la fois notre perception et les codes de la sculpture classique ?

• Que représente l’œuvre de Luciano Fabro ? En quelle matière semble-t-elle réalisée ?

• Est-il facile de reconnaître une carte de l’Italie ? Quel sens peut-on donner à cette vision de l’Italie ? Que peut évoquer le fait que la carte soit suspendue par un fil ? Comment expliquer le choix de la matière utilisée par Luciano Fabro ?

• Chercher le sens de l’expression « âge d’or ». À quelles périodes de l’histoire italienne peut-on associer cette expression ?

• Consulter le lien suivant (https://bit.ly/3faAYOV) et étudier les variations dans les œuvres de cette série. Quelles sont la nature et les propriétés des différents matériaux utilisés ? Ceux-ci comptent-ils parmi les matériaux habituellement travaillés en sculpture ?

Les temps simples et les temps composés

Le plus que parfait marque l’antériorité dans un récit au passé ( par rapport à l’imparfait et au passé composé)

J’ai mangé, je n’ai plus faim. ( Passé composé /présent)

Quand j’aurai fini mes bagages, je prendrai un taxi. (futur antérieur/ futur)

Il avait déjà fait ses bagages quand le taxi est arrivé. ( plus que parfait/ passé composé)

J’avais mangé, je n’avais plus faim ( plus que parfait/ imparfait)

Cours d’oral

https://dictee.tv5monde.com/dictee/les-petits-plats-dans-les-grands/demarrer

Pratique du plus que parfait