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Complétez le texte avec le vocabulaire de la semaine dernière : pétrole, oeuvre, télétravail, pixels, industrielle, réseau, abstrait, immatériel, s’enrichir, transaction, siècle, contemporain, numérique, consommation, stock
Dans un monde saturé d’images, où l’art et l’économie ont des relations complexes, la marchandisation du visible devient un enjeu majeur. À l’heure de la prolifération des écrans, de nouvelles questions sur le stock des images, leur gestion, leur circulation et leur valeur apparaissent.
Cette exposition parle des matières premières et du travail, humain ou non, pour créer ces images. Certaines œuvres de l’exposition parlent et utilisent du pétrole, cet or noir, car sans lui, il n’y aurait pas d’échanges internationaux, depuis la révolution industrielle du XVIIIème siècle.
Aujourd’hui, plus de trois milliards d’images sont partagées chaque jour sur les réseaux sociaux et sans le savoir, nous faisons du télétravail, c’est-à-dire qu’avec les hashtags ou des likes, nous travaillons gratuitement de chez nous.
Les photographies, dessins, peintures, vidéos, œuvres numériques et installations multimédia de l’exposition, questionnent notre relation avec les images et l’esthétique influencée par le système économique contemporain.
Enfin, et c’est le paradoxe de notre société de consommation, d’un côté, dans les pays en développement, sans un bon réseau, les communications sur Internet ne sont pas de bonne qualité et l’image a beaucoup de pixels. D’un autre côté, quelques politiciens ou hommes d’affaires s’enrichissent grâce aux transactions faites à la vitesse de la lumière.